Jours 1 à 4 – Colombie – Bogotá
Une fois la douane passée et le sac récupéré, je suis enfin libre. Il peut se passer n’importe quoi, cela m’importe peu. Avec un accueil des plus chaleureux par la famille de ma belle-sœur, Maria et Aracely, à l’aéroport, je suis hébergé pour la semaine par Joselin, le compagnon de sa tante, qui nous conduit chez lui. Que rêver de mieux ? Petit bémol, c’est que mes quelques cours d’espagnol avec ma prof particulière (besitos Alejandra !) et mon mois en Espagne en 2021 sont déjà loin et que je dois aller chercher des ressources insoupçonnées pour sortir quelques mots. Je fais un peu de change (1€ équivaut à ~4 200 pesos), je me procure une carte SIM (car ici, beaucoup de choses se font via Whatsapp) et je prends enfin mon premier repas local : un bon restau chinois à emporter !
Finalement, j’appréhendais de ne pas me sentir libre en arrivant dans un cadre défini comme celui-ci mais on fait tellement attention à ce que je souhaite faire que j’ai plus la crainte d’abuser. Je veux aussi participer et surtout ne pas changer les plans de tout le monde pour ma royale personne.
Mardi 26 avril, nous prenons la voiture avec Joselin, Maria et l’un des enfants d’Aracely, Alejandro. Nous allons dans un village avoisinant pour déguster un tinto (un café américain) sur une place chaleureuse. Nous tentons une ascension pour voir un décollage de parapente mais la route est tellement raide que la voiture ne peut pas franchir un tel dénivelé. Finalement, nous repartons pour un autre village, Guasca, où nous déjeunons des mets typiques. J’aperçois au passage sur la terrasse du restaurant mon premier colibri sauvage. Le soir, j’organise une soirée crêpes avec ambiance swing et jazz pour remercier tout le monde. A priori, cela a fait l’unanimité !
Le lendemain, nous allons au jardin botanique qui est une très belle découverte des différents climats du pays et des plantes utilisées communément. Rattrapé par mes 7h de décalage et une pluie intense qui apporte quelques inondations et une coupure de courant, je finis par me reposer et réfléchir aux prochaines étapes de mon voyage.
Jeudi 28 avril, nous nous lançons de bon matin avec Alejandro à l’assaut des 1600 marches et 500 m de dénivelé pour accéder au Montserrate. Au retour, après s’être rassasiés d’un merveilleux repas de riz, de haricots rouges et d’œufs, nous repartons pour la ville de Zipaquirá à 1h de Bogotá pour y découvrir la « première merveille du pays », une mine de sel. On peut y trouver une exposition retraçant le chemin de croix et des sculptures taillées dans les parois pour arriver sur la cathédrale de sel. Pour rester dans le thème, les locaux ont décidé de rendre le prix d’entrée lui-aussi salé et je regrette de ne pas avoir pu offrir le ticket à deux de mes hôtes.
De ces quatre premiers jours, je retiens beaucoup de choses mais la première est la bonté des colombiens et colombiennes. J’apprécie grandement les moments d’échanges autour d’un café ou d’un chocolat. La nourriture est assez simple mais saine et délicieuse : riz, banane plantain, haricot, pain sous différentes formes, œuf, tomate, avocat… Qué rico !
Concernant mes autres ressentis et observations, il faudra patienter un peu car il est 21h30 à l’heure où j’écris ces lignes et il est plus que l’heure de dormir.
Ah on va commencer à vraiment rentrer dans le vif du sujet !
Bon par contre je pense que le colibri supplante la mouette, vu qu’il n’y a pas de photos (tout comme la grenouille il me semble ?)
En tout cas c’est bien écrit et j’ai hâte de lire la suite de l’histoire !!! Bonne route !
Je pense qu’il faut mieux regarder la photo de la plante avec les grenouilles ! Merci Diane pour ton retour ! La suite arrive ! Des bises
Que de belles aventures!! Profite à fond JB!! ça nous fait voyeager en même temps, c’est chouette!
Merci Julie ! Content de savoir que tu passes par là et que ça change les idées ! Des bises
Je n’ai qu’une chose à dire :
” No me importa lo que de mí se diga
Viva usted su vida, que yo vivo la mía
Que solo es una, disfruta el momento
Que el tiempo se acaba y pa’trás no vira”
J’adore tes citations de Britney. Je l’accrocherai sur mon mur de poésies. Zoubi !
Trop dingue leur chemin de croix ^^
Profite de la colombie, ce pays m’a donné un cousin !
Gros poutoux jibou
La cathédrale de sel m’évoque un savant mélange entre Blade Runner 2049 (pour l’ambiance lumineuse) et la cité de Sion de Matrix. Bonne claque visuelle !