Une chose est sûre, j’y passerai. Par contre, si je peux y passer en bonne santé… Je dois prendre les devants avant le départ.
Avant un long voyage, on recommande assez régulièrement de faire un petit état des lieux : généraliste, dentiste, ophtalmo… On m’a aussi recommandé de passer par un service grand voyageur pour être conseillé sur la trousse à pharmacie et les vaccins à faire. J’ai désormais des bras plus durs que des huîtres et un compte en banque à l’opposé de ma boîte remplie “d’au cas où”.
Rage, typhoïde, fièvre jaune, hépatites A et B, tétanos, COVID… Et puis comme j’aime bien ça, je vais m’assurer que mon frigo tombe en panne, me faire une bonne intoxication alimentaire sur plusieurs semaines et faire des prises de sang pour savoir quel vaccin a vu sa chaîne de froid interrompue pour le refaire. Bien sûr, il faut s’y prendre suffisamment en avance car on ne peut pas tout faire d’un coup (certains se font en plusieurs doses).
A côté, il faut aussi anticiper d’autres risques : le paludisme transmis par le moustique, l’altitude et le mal aigu des montagnes (Diamox, bonjour !), les maladies fréquentes sur place (j’ai une trousse à pharmacie plus remplie que lorsque je suis sédentaire)… Un autre plus effrayant encore que de se retrouver face à une bestiole sauvage est celui de se faire menacer pour quelques deniers. Aussi, je dois prendre connaissance des bons réflexes à avoir en cas de racket ou d’approche dans la rue.
Je crois qu’une fois toute cette étape passée, si l’envie de voyager est encore là et que les finances le permettent toujours (oui, on va pas se mentir c’est un budget si on veut s’y préparer sérieusement), il n’y aura pas grand chose pour freiner ma motivation !